Le paradoxe de l’écrivain

Antoine Vitez se reconnaît dans le poète-acteur Molière, dans sa contradiction à dire tout et se taire. Mais par ailleurs il s’interroge : y a-t-il quelque chose, en moi, à découvrir ? Non, répond-il dans ses poèmes. C’est sa contradiction à lui : dire tout (la poésie est le langage de la totalité, elle demande la mémoire générale) et en même temps, être miné par le soupçon ou la fatalité, le désespoir du carnet vide.

Marie Étienne